Peinture acrylique sur toile.
116 cm x 89 cm.
La sensualité de la peinture vénitienne des XVe et XVIe siècles, entre décadence et extase, faste et intériorité, se focalise sur la restitution d'un épiderme vivant, sa texture restant encore aujourd'hui (ce qu'amplifient peut-être les dégâts du temps) le vigoureux vecteur du combat d'intrication de l'esprit dans la matière, l'incarnation d'une image peinte.
Peinture acrylique sur toile.
100 x 100 cm.
Confrontation des codes de la peinture allégorique (dans le souvenir des fresques didactiques du Moyen-Age et de la Renaissance, qui prônaient l'élévation spirituelle à travers la contemplation) avec ceux d'une "modernité vidéaste" axée sur le mixage ou le carambolage d'images perçues comme données brutes, objectives et consommables.
J'emploie la figure extatique comme une articulation entre les passions privées et l'organisation publique des lois morales.
Passion, éthique, intégrité, sexe, nudité, exaltation, indécence, transgression et inconvenance forment un magma que survole l'esprit.
